Tennis de Tanneron

Aire de retournement sous le tennis, Chemin du Tourodam, Tanneron, Var, Provence Alpes Côte d’Azur, France, Europe.

Site agréable – toute saison – GPS 43.582096, 6.872811

Le terrain de foot et le tennis de Tanneron se trouvent loin au sud du village. Seulement le terrain devant les deux places de tennis est vraiment plat. Dans le creux sous le tennis, on est plus à l’abri du vent. Sur l’application Park4night est aussi indiqué un emplacement au bord de la route avant l’accès au terrain de foot, mais début 2022, c’est un terrain boueux fraîchement défriché, on est en plus encore en vue des maisons.

Notre trafic sous le tennis de Tanneron

Notre trafic sous le tennis de Tanneron

2022.01.07 – posé en camion aménagé

Nous sommes sur le chemin du retour à la maison et nous devons chercher la mère d’André le lendemain matin à Antibes. On voulait d’abord retourner aux Issambres, mais l’application Park4night nous indique des emplacements à Tanneron. Après avoir tout inspecté, nous nous installons finalement en bordure de la grande aire de retournement sous le tennis, cet endroit est bien mieux protégé du vent.

Nous sommes en train de lire après le dîner et la toilette de chat quand un camion s’arrête d’abord derrière nous comme pour lire nos plaques d’immatriculation. Il vient ensuite se placer juste à côté de nous et avant que nous ayons le temps de réagir (André veut verrouiller le camion), on frape avec l’appel “Police”. C’est effectivement une camionnette de police avec trois gendarmes en uniforme et portant leurs masques en travers. Leurs questions sont un peu déroutantes:

  1. “Qu’est-ce que vous faites ici?” – “Nous comptons dormir ici” – “Bon d’accord!”
  2. “Avez-vous l’intention de rester plusieurs nuits ici?” – “Non, nous sommes sur le chemin de retour en sortant d’une location à la Seyne” – “Ah, bon”.
  3. “Vos papiers s.v.p.”

On leur passe les papiers du véhicule et nos passeports, mais pas les permis de conduire. Les documents sont vérifiés en ligne. Le policier qui nous interroge reste bien poli, l’autre chargé de vérifier nos documents râle beaucoup car la carte grise (qui est jaune en Autriche) est vieille et pas à lire automatiquement. Les passeports sont avec puces, mais pareil, le policier doit taper tous les numéros et les noms à la main dans son portable et dehors il fait passablement froid.

Ils nous rendent nos papiers et nous souhaitent bonne nuit et bonne route sans autre explication. Nous sommes certes curieux du pourquoi de cet interrogatoire, mais nous n’osons pas maltraiter la patience des gendarmes qui sont en train de se geler devant notre camion. Nous pensons que nous avons été dénoncé par quelque habitant de Tanneron un peu trop soucieux. Curieusement, nous avions déjà vus d’autres gendarmes le soir dans la même commune, ils faisaient cependant, comme nous, leurs courses de miel chez l’apiculteur Vial.

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